Le Soft Power en Côte d’Ivoire : de Félix Houphouët-Boigny à Alassane Ouattara

par Adama Traore

Consultant en Intelligence Economique

Le soft power, un concept développé par le politologue américain Joseph Nye, fait référence à l’influence d’un pays sans recourir à la force militaire ou économique, mais en utilisant plutôt son attrait culturel, idéologique et ses valeurs. Également, Confucius disait : « Si les habitants des contrées éloignées ne reconnaissent pas l’autorité du prince, qu’il fasse fleurir la culture, afin de les attirer ». Les Analectes (551-479 av. J.-C.)

La Côte d’Ivoire, pays d’Afrique de l’Ouest, a connu plusieurs présidents influents qui ont exercé leur soft power de différentes manières. Dans cet article, nous examinerons comment le soft power s’est manifesté sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny et comment se manifeste t’il sous le Président Alassane Ouattara.

En abordant ce sujet je souhaite apporter ma modeste contribution à un thème très important pour un pays comme la Côte d’Ivoire, un pays qui compte dans le concert des nations. Rappelons que le soft power c’est la capacité d’un État à influencer et à orienter les relations internationales en sa faveur et à mettre en œuvre sa stratégie d’influence. Le soft power renforce ainsi la légitimité de l’action internationale, ce qui constitue également un facteur de puissance pour tout État qui sait s’en servir. 

Le soft power sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny (1960-1993) :

Félix Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte d’Ivoire, a dirigé le pays pendant 33 ans. Il est considéré comme le père fondateur de la nation et a joué un rôle clé dans l’établissement de la stabilité politique et économique de la Côte d’Ivoire. Le soft power d’Houphouët-Boigny reposait principalement sur sa politique de « paix, dialogue, prospérité et hospitalité », qui a permis au pays de se développer rapidement et de devenir un leader économique en Afrique de l’Ouest.

Un soft power de nature diplomatique

Houphouët-Boigny a également favorisé une diplomatie pacifique en maintenant des relations cordiales avec ses voisins et en participant activement aux organisations régionales et internationales, notamment en étant l’un des fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), aujourd’hui l’Union africaine (UA). Sous sa présidence, la Côte d’Ivoire a également connu une expansion de son secteur culturel et éducatif, renforçant ainsi son influence dans la région. Durant ses trente années de règne, il a mis en place une diplomatie d’ouverture envers les pays occidentaux d’une part notamment la France et d’autre part, il  a   développé une politique de coopération Sud-Sud avec les pays africains voisins qui reposait sur l’idée que les pays africains devaient se soutenir mutuellement. Il a ainsi accueilli de nombreux étudiants étrangers en Côte d’Ivoire pour leur offrir une éducation de qualité et leur permettre de découvrir la culture ivoirienne. Cette politique d’hospitalité  a également encouragé le développement du tourisme en Côte d’Ivoire. Il a notamment créé de nombreux centres touristiques dans tout le pays pour permettre aux visiteurs de découvrir la culture et les traditions ivoiriennes.

Cette stratégie a permis à la Côte d’Ivoire de devenir un acteur incontournable sur la scène régionale et internationale. L’une de ses plus grandes réussites est la création du prix Houphouët Boigny pour la recherche de la Paix décerné chaque année par l’UNESCO, dont la dernière lauréate en date est l’ex-Chancelière Angela Merkel.

L’éducation comme levier de soft power

Sous la présidence de Félix Houphouët-Boigny, l’éducation a joué un rôle central dans la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. En effet, le président ivoirien avait une vision très claire de l’importance de l’éducation pour le développement du pays et pour son rayonnement à l’international.

Dès les premières années de son règne, Houphouët-Boigny a mis en place des politiques ambitieuses pour développer l’éducation en Côte d’Ivoire. Il a notamment lancé un plan quinquennal pour la construction d’écoles primaires et secondaires dans tout le pays. En 1960, le taux de scolarisation en Côte d’Ivoire était de seulement 15 %, alors que ce chiffre est passé à plus de 50 % en 1980.

Ces efforts pour développer l’éducation ont permis à la Côte d’Ivoire de devenir un pays reconnu pour la qualité de son système éducatif. De nombreux étudiants étrangers venaient étudier en Côte d’Ivoire, ce qui a renforcé l’image du pays à l’international.

En outre, Houphouët-Boigny a également créé l’Université Nationale de Côte d’Ivoire (UNCI), qui est aujourd’hui l’Université Félix Houphouët-Boigny. Cette université est devenue un pôle d’excellence dans la région ouest-africaine, attirant des étudiants de tout le continent et même au-delà. Elle a également contribué à la formation d’une élite intellectuelle qui a joué un rôle important dans le développement du pays. Au titre des écoles d’excellence , on cite l’INP-HB Institut National Polytechnique Houphouët Boigny de Yamoussoukro qui reçoit de nombreux étudiants venus de toute l’Afrique et un lycée scientifique d’où sortent très souvent les meilleurs élèves du pays.

Enfin, Houphouët-Boigny a également lancé une politique de coopération éducative avec les pays africains voisins. La Côte d’Ivoire a ainsi accueilli de nombreux étudiants étrangers, en particulier des pays francophones, pour leur offrir une formation de qualité.

L’éducation a été l’un des principaux piliers de la politique de soft power de la Côte d’Ivoire. Les politiques ambitieuses mises en place ont permis de développer un système éducatif de qualité et ont renforcé l’image du pays à l’international. L’Université Félix Houphouët-Boigny et l’INP-HB sont aujourd’hui des symboles de cette politique éducative réussie.

La culture un des piliers du soft power

En termes de soft power, Houphouët-Boigny a misé sur la promotion de la culture ivoirienne à l’international en faisant de l’hospitalité une valeur centrale de la culture ivoirienne. Sa politique d’hospitalité a permis à la Côte d’Ivoire de devenir un pays accueillant pour les étrangers et a contribué à renforcer l’image du pays à l’international. La coopération Sud-Sud et le développement du tourisme ont également été des axes importants de cette politique d’hospitalité réussie. Cette politique d’hospitalité a permis à la Côte d’Ivoire de devenir un carrefour culturel en Afrique de l’Ouest. C’est le traditionnel « Akwaba » (Bienvenue) à l’ivoirienne : la spécifité ivoirienne de l’hospitalité et de l’accueil de l’étranger.

Durant cette période, la culture a joué un rôle central dans la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. Le président ivoirien avait une vision très claire de l’importance de la culture pour le développement du pays et pour son rayonnement à l’international de sorte que dès les premières années de son règne, Houphouët-Boigny a mis en place des politiques ambitieuses pour promouvoir la culture ivoirienne à l’étranger.

Il a notamment créé le Ballet National de Côte d’Ivoire en 1948, qui est devenu une véritable vitrine de la culture ivoirienne dans le monde entier. Les danseurs et les musiciens du ballet ont parcouru les quatre coins du globe pour présenter les danses traditionnelles ivoiriennes. Il a également contribué à la création de l’Institut National des Arts d’Abidjan, qui a formé de nombreux artistes ivoiriens et africains.

En outre, Houphouët-Boigny a encouragé la coopération culturelle entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africains d’où la création du Festival des Arts et de la Culture (FESTAC) en 1966, qui a rassemblé plus de 20 000 artistes et intellectuels africains à Lagos, au Nigeria.

Toutes ces politiques ont permis à la Côte d’Ivoire de devenir un pays reconnu pour la richesse de sa culture. Les artistes ivoiriens ont ainsi pu se produire sur les plus grandes scènes du monde et faire connaître leur art à un public international. La culture ivoirienne est ainsi devenue une source de fierté pour les Ivoiriens et a contribué à renforcer l’image de la Côte d’Ivoire à l’international. Le pays a ainsi connu une véritable renaissance culturelle avec l’apparition de nombreux artistes de renom tels que Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, etc. La musique, le cinéma et l’art ont ainsi permis de véhiculer une image positive de la Côte d’Ivoire à l’étranger.

En somme, la culture a été l’un des principaux piliers de la politique de soft power de la Côte d’Ivoire. Les politiques ambitieuses mises en place ont permis de promouvoir la culture ivoirienne à l’international et ont renforcé l’image du pays. Les Ballets Nationaux de Côte d’Ivoire, le FESPACO et le Festival des Arts et de la Culture sont autant de symboles de cette politique culturelle réussie.

Le sport un autre levier du soft power

Le sport a été un autre levier important de la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. Le président ivoirien avait une vision très claire de l’importance du sport pour le développement du pays et pour son rayonnement à l’international.

Houphouët-Boigny a ainsi mis en place une politique ambitieuse pour promouvoir le sport en Côte d’Ivoire et pour permettre aux sportifs ivoiriens de briller sur la scène internationale. Il a notamment encouragé le développement de nombreuses disciplines sportives, notamment le football, le basketball, le cyclisme et l’athlétisme. Le football a été l’une des principales disciplines sportives sur lesquelles Houphouët-Boigny a mis l’accent. Il a notamment créé l’équipe nationale de football, les Éléphants, qui est devenue l’une des équipes les plus performantes en Afrique. Sous sa présidence, l’équipe a remporté la Coupe d’Afrique des Nations en 1992.

Cette politique a permis à la Côte d’Ivoire de devenir un plaque tournante des joueurs africains voulant évoluer en Europe. Les clubs phares du pays accueillaient les meilleurs joueurs de l’Afrique de l’Ouest. Les championnats dans tous les secteurs sportifs étaient attrayants et attiraient beaucoup de compétiteurs africains. Ce qui a permis à la Côte d’Ivoire d’accueillir en 1984 sa première coupe d’Afrique de football et ensuite de la remporter en 1992 au Sénégal.

Houphouët-Boigny a également encouragé le développement des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire. Il a ainsi créé de nombreux stades et complexes sportifs dans tout le pays pour permettre aux sportifs ivoiriens de s’entraîner dans des conditions optimales et également attirer les sportifs de la sous-région.

En outre, Houphouët-Boigny a encouragé la coopération sportive entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africains. Il a notamment fait participer son pays aux premiers jeux de la Francophonie en 1989 à Casablanca au Maroc dont il a été l’un des initiateurs en 1988. Ces jeux ont rassemblé des athlètes et des artistes de tous les pays francophones et ont permis de renforcer les liens entre les pays francophones et de promouvoir la culture et les traditions des pays participants.

Enfin, le sport a également été utilisé comme un outil de diplomatie pour renforcer les relations internationales de la Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire sous Houphouët-Boigny a ainsi organisé de nombreuses compétitions sportives internationales pour permettre aux sportifs étrangers de découvrir la culture et les traditions ivoiriennes.

Le sport a été un levier important de la politique de soft power de la Côte d’Ivoire. Les politiques mises en place ont permis de promouvoir le sport ivoirien à l’international, de renforcer l’image du pays et de renforcer les relations internationales. Les Éléphants, les Jeux de la Francophonie et les compétitions sportives internationales sont autant de symboles de cette politique sportive réussie.

Comme indiqué plus haut l’ère Félix Houphouët Boigny, a permis à la Côte d’Ivoire de développer un soft power sous l’angle politique, éducation, diplomatique et culturelle.

Quand est-il pour l’un de ses successeurs et actuel Président de la République celui qui depuis 2010 dirige la destinée de la Cote d’Ivoire après une crise qui a vu le soft power de la Cote d’Ivoire quasiment disparaitre pendant cette période ?

Le soft power sous la présidence d’Alassane Ouattara (2010-2023)

Alassane Ouattara a été élu président en 2010, après une période de troubles politiques et de guerre civile. Son mandat est marqué par des efforts visant à restaurer la stabilité politique et économique, ainsi qu’à promouvoir la réconciliation nationale. Le soft power du Président Alassane Ouattara repose en grande partie sur son expérience en tant qu’économiste et haut fonctionnaire international, ayant travaillé pour le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Grâce à cette expérience, le Président Alassane Ouattara a réussi à attirer des investissements étrangers et à renforcer les relations de la Côte d’Ivoire avec les partenaires internationaux, notamment en obtenant l’annulation d’une partie de la dette du pays et en attirant des investissements dans des secteurs clés tels que les infrastructures et l’énergie. Son engagement en faveur de la démocratie, de la transparence et de la bonne gouvernance a également contribué à renforcer la crédibilité du pays sur la scène internationale.

Alassane Ouattara, a poursuivi cette politique de soft power initié par son mentor Félix Houphouët Boigny, Il a notamment mis en place une stratégie de promotion de l’investissement étranger en Côte d’Ivoire. Le pays est devenu une destination prisée par les investisseurs étrangers grâce à la stabilité politique et économique qu’il offre.

En outre, Alassane Ouattara a également mis l’accent sur la promotion de la culture ivoirienne à travers l’appui au groupe Magic Système créateur du  Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA) et surtout le Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA). Ces événements permettent de faire découvrir la richesse de la culture ivoirienne au reste du monde. L’éducation, le sport sont également des leviers de soft power qu’il utilise pour le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale.

Le prolongement d’un soft power culturel

Sous la présidence d’Alassane Ouattara, la culture joue également un rôle important dans la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. Le président ivoirien a poursuivi les politiques culturelles mises en place par ses prédécesseurs notamment Félix Houphouët Boigny , cependant il créé de nouvelles initiatives pour promouvoir la culture ivoirienne à l’international. L’une des principales initiatives du Président Ouattara a été la création du Marché des Arts et du Spectacle Africain (MASA) en 1993. Ce festival biennal est devenu l’un des plus grands événements culturels en Afrique, rassemblant des artistes de tous les pays du continent. Le MASA permet ainsi de promouvoir la diversité et la richesse de la culture africaine à travers la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques.

Plus important c’est la mise en place par le Alassane Ouattara, de la politique de protection et de promotion du patrimoine culturel ivoirien. Il a ainsi lancé une initiative pour la rénovation et la préservation de la Basilique de Notre-Dame de la Paix à Yamoussoukro, l’une des plus grandes églises au monde. Il a également rénové en 1994 le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire à Abidjan anciennement appelé le « centre artisanal en 1942 » et « Musée National d’Abidjan en 1972 » qui abrite des collections d’objets d’art traditionnels ivoiriens. En outre, Alassane Ouattara a encouragé la coopération culturelle entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africains. Il a notamment organisé le sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Entente en 2014, qui a réuni les dirigeants des pays membres de l’organisation pour discuter de la promotion de la culture et du tourisme dans la région. Enfin, Alassane Ouattara a également encouragé le développement de l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire par la création du FONSIC en 2008 (Fonds de soutien à l’industrie cinématographique). Les films sélectionnés et financés par ce fonds contribuent à renforcer les idéaux d’une nation ivoirienne réconciliée avec elle-même et qui se projette à l’international.

En somme sous la présidence d’Alassane Ouattara, la culture a continué de jouer un rôle important dans la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. Les politiques mises en place permettent de promouvoir la culture ivoirienne à l’international et renforce l’image du pays. Le MASA, le FEMUA, la protection et la promotion du patrimoine culturel ivoirien, la coopération culturelle avec les pays africains voisins et le développement de l’industrie cinématographique sont autant de symboles de cette politique culturelle réussie.

Le renforcement de l’éducation

Sous la présidence du Docteur Alassane Ouattara, l’éducation est un levier important de la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire. Le Président ivoirien a mis en place des politiques ambitieuses pour améliorer le système éducatif ivoirien et pour renforcer son influence internationale.

Alassane Ouattara a ainsi lancé le Programme Présidentiel d’Urgence pour l’Education (PPUE), qui avait pour objectif d’améliorer l’accès à l’éducation en Côte d’Ivoire et de renforcer la qualité de l’enseignement. Ce programme a permis de construire de nouvelles écoles, de recruter des enseignants qualifiés et de fournir des ressources éducatives de qualité pour les élèves.

En outre, Alassane Ouattara a lancé une initiative pour renforcer la formation professionnelle en Côte d’Ivoire, en partenariat avec l’Union européenne. Cette initiative a permis de former des jeunes ivoiriens dans des domaines clés tels que l’agriculture, le tourisme et les technologies de l’information et de la communication, renforçant ainsi leurs compétences et leur employabilité. Le Président Alassane Ouattara encourage également la coopération éducative entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africains. Il a notamment organisé les principes d’Abidjan sur le droit à l’éducation en novembre 2019 , qui a rassemblé des ministres de l’éducation de tout le continent pour discuter des défis et des opportunités en matière d’éducation en Afrique.

Enfin, Alassane Ouattara encourage le développement de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire en créant de nouvelles universités et en encourageant la coopération entre les universités ivoiriennes et étrangères. Ces initiatives permettent de renforcer la qualité de l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire et éventuellement d’attirer des étudiants et des enseignants de haut niveau dans le pays comme ce fut le cas pendant les années sous Houphouët-Boigny.

En conclusion, l’éducation est un levier important de la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire sous la présidence d’Alassane Ouattara. Les politiques mises en place permettent d’améliorer l’accès à l’éducation en Côte d’Ivoire, de renforcer la qualité de l’enseignement et de renforcer l’influence internationale du pays. Le Programme Présidentiel d’Urgence pour l’Education, l’initiative pour renforcer la formation professionnelle, principes d’Abidjan sur le droit à l’éducation en novembre 2019 et le développement de l’enseignement supérieur sont autant de symboles de cette politique éducative réussie.

Le développement du sport

Le sport a également est un levier important de la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire sous la présidence d’Alassane Ouattara. Comme Houphouët Boigny, Le président ivoirien a compris l’importance du sport pour le développement du pays et pour son rayonnement à l’international.

Il encourage le développement des infrastructures sportives en Côte d’Ivoire en construisant de nouveaux stades et complexes sportifs dans tout le pays. Cinq stades ultra modernes construites pour accueillir la coupe d’Afrique 2024 qui se déroulera en côte d’ivoire. Ces infrastructures non seulement vont accueillir la CAN 2024 mais vont également permettre aux sportifs ivoiriens de s’entraîner dans des conditions optimales et favoriser le développement du sport dans le pays. Ces initiatives permettent de plus en plus à la Côte d’Ivoire de devenir l’une des principales nations de football en Afrique.

Le football est l’une des principales disciplines sportives sur lesquelles Ouattara met l’accent.  Notons que la gouvernance sportive sous le Président Alassane Ouattara permet à la Côte d’Ivoire de remporter en 2015 la coupe d’Afrique de football

En outre, sous Alassane Ouattara la Côte d’Ivoire a organisé de nombreuses compétitions sportives internationales pour renforcer les relations internationales et pour permettre aux sportifs étrangers de découvrir la culture et les traditions ivoiriennes. Il a également encouragé la coopération sportive entre la Côte d’Ivoire et les autres pays africains en participant à des compétitions sportives internationales et en accueillant des sportifs étrangers pour des entraînements et des échanges. En témoigne l’organisation de nombreuses compétitions sportives organisées dont les 8e Jeux de la Francophonie qui se sont déroulés du 21 juillet au 30 juillet 2017 à Abidjan, après le Championnat d’Afrique de Basket-Ball en 2013 et la Coupe du monde de taekwondo de 2013.

Enfin, le sport est utilisé comme un outil de diplomatie pour renforcer les relations internationales de la Côte d’Ivoire. Alassane Ouattara a ainsi encouragé les échanges sportifs entre la Côte d’Ivoire et les autres pays pour favoriser la coopération et le dialogue.

En somme, le sport est un levier important de la stratégie de soft power de la Côte d’Ivoire sous la présidence d’Allassane Ouattara. Les politiques mises en place permettent de développer les infrastructures sportives en Côte d’Ivoire, de renforcer les performances des sportifs ivoiriens et de renforcer les relations internationales du pays. La participation à des compétitions sportives internationales, la coopération sportive et les échanges sportifs ont été des symboles de cette politique sportive réussie.

Le soft power en Côte d’Ivoire a connu une évolution remarquable depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui. Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara ont tous deux mis en place des stratégies de soft power pour promouvoir l’image de leur pays à l’international. La culture, l’éducation, la diplomatie et l’économie ont été les principaux axes de cette politique de soft power qui a permis à la Côte d’Ivoire de devenir un acteur incontournable sur la scène internationale.